LA VERITE PEUT ETRE MESUREE

LA MESURE SCIENTIFIQUE DE LA SYMPTOMATOLOGIE CLINIQUE

Nous l'avons vu, le patient présente des séquelles consécutives à l'accident. En médecine, toute consultation commence par l'interrogatoire du patient. Puis elle se poursuit par son examen clinique et, comme nous l'avons vu, la prescription d'examens complémentaires. Pour être sûr du diagnostic, la réflexion du clinicien se poursuit au delà, en évaluant le cas de ce patient par rapport au cas de milliers d'autres malades qui subissent la même pathologie : il est plus rassurant pour le clinicien d'étayer son diagnostic par des données scientifiques chiffrées. Il utilise alors des échelles d'évaluation, conçues selon une rigueur mathématique. Ces échelles reposent d'une part, sur l'état des connaissances de l'art médical et d'autre part sur les données statistiques les plus récemment publiées.

En ce qui concerne la pathologie psychiatrique, les échelles de mesure liées au syndrome de stress post traumatique ont été évaluées sur d'importantes cohortes de malades. Le patient s'y soumet régulièrement depuis l'accident. Comme tous les éléments dont on propose la lecture au lecteur, les conclusions ont été portées à la connaissance du médecin expert du Groupe pasteur mutualité. Il les a dédaignées. En ce qui concerne l'état de stress post traumatique, il a été évalué d'intensité sérieuse avec un score d'IES-R à 75 (ou Impact of Event Scale-Revised, pathologique au delà de 35). L'IER-S permet de mesurer l'intensité des symptômes liés à l'état de stress post-traumatique. Une étude montre sur une enquête prospective la puissance du score de détresse émotionnelle péritraumatique pour prédire l'évolution d'une pathologie post-traumatique.


En neurologie, des mesures viennent également étayer le diagnostic. Tout d'abord, on peut évaluer en quelques instants si le patient est compliant à son traitement. On dose dans le sang le taux des médicaments anti-épileptiques. Soit le dosage est programmé par le médecin traitant et a lieu dans un laboratoire d'analyse médicale, soit il est inopiné et est réalisé aux urgences hospitalières lors d'une crise comitiale sur la voie publique. Le patient a eu des prélèvements sanguins dans ces deux situations : les taux des médicaments nécessaires à son traitement sont dans la fourchette haute. Contrairement à ce qu'écrit l'expert de la mutuelle dans son rapport mensongé, il est donc bien observant au traitement.

Ces thérapeutiques ont des effets indésirables qui peuvent être mesurés : le fonctionnement du foie est altéré ainsi que l'hémogramme. Il suffit donc de doser certaines enzymes hépatiques et d'observer les globules rouges et les globules blancs lors d'une prise de sang pour, là aussi, savoir si le patient est observant au traitement. Au long cours, on observe une diminution du taux vitamine D avec la Dépakine.

Les tests hépatiques sont ici perturbés. Tout comme le taux de vitamine D. Les fonctions sanguines sont elles dans les normes. Ces dosages  sanguins apportent à nouveau la preuve du contraire de ce qu'écrit l'expert mandaté par le Groupe pasteur mutualité.

Des enzymes musculaires sont également relarguées dans la circulation sanguine. On les mesure, ici aussi elles sont augmentées.

On conjugant à ces éléments le comptage du nombre de crises partielles généralisées,  comme on peut le demander à la famille, à l'entourage, aux urgences hospitalières, on diagnostique bien que le patient souffre d'une épilepsie grave, contrairement à ce qu'écrit l'expert qui ment, le médecin conseil qui ment, l'assureur gpm qui ment, afin de ne pas honorer leur signature.