LA VERITE EST SUBIE

SÉJOURS AUX SERVICES D'ACCUEIL ET D'ORIENTATION DES URGENCES

Le patient reste le plus souvent à son domicile. Il hésite à aller au dehors car une crise peut survenir à tout moment. Parfois la constriction sternale (point de départ de l'épilepsie au niveau du lobe temporal) ou plus rarement l'apparition de mauvaises odeurs (lorsqu'elle siège au niveau du lobe frontal) le prévient. Il a le temps de s'asseoir ou de s'allonger pour éviter une chute. Parfois elles sont brutales, ne préviennent pas, sans aura. La chute est "à l'emporte pièce", telle "un coup de tonnerre dans le ciel serein". Ce qui est le plus gênant ce sont les conséquences des crises (les traumatismes). Il se fait donc, si cela est possible, accompagner.

Mais parfois une crise survient dans la rue, les passants appellent les secours qui le prennent en charge rapidement et l'amènent aux urgences hospitalières. Un compte rendu des secours puis des centres d'accueil des urgences est rédigé.

L'expert les a vus mais les a dédaignés, ces pensées étant ailleurs, et l'on verra pourquoi.